Cet amendement tend à faire reconnaître dans la loi le rôle de prévention, d’éducation et d’orientation que jouent déjà les missions locales en ce qui concerne la santé des jeunes qu’elles accompagnent pour leur insertion sociale et professionnelle. En effet, les missions locales, dans leur rôle d’accompagnement des jeunes, prennent en compte de façon globale la situation des jeunes qu’elles accompagnent et toutes leurs difficultés. L’état de santé du jeune accompagné est donc systématiquement pris en compte. Le rôle des missions locales est de favoriser l’accès des jeunes aux droits sociaux, et donc à la santé, elles ont donc aussi une mission de prévention et d’éducation à la santé.
En outre, la situation d’exclusion que vivent une partie des jeunes peut avoir des conséquences sur leur équilibre psychologique, voire sur leur santé mentale, qui doivent être prises en compte dans le cadre des schémas régionaux de santé.
Je rappelle en outre qu’une bonne partie des missions locales comprennent au sein de leur personnel un psychologue.
Il est donc indispensable que les acteurs de la santé, au niveau national comme au niveau régional, puissent prendre en compte et reconnaître le rôle important que jouent les missions locales en matière de prévention et d’éducation à la santé.
Tel est donc le sens de cet amendement, qui précise et confirme cette dimension d’acteurs des réseaux de prévention et de santé que revêtent les missions locales, à destination d’environ 1,5 million de jeunes qui les fréquentent, et leur rôle en termes de repérage, de prévention et d’accompagnement vers les soins et vers la prise en charge de ces soins.