Quelle que soit ma sympathie pour M. Gille, pour sa gentillesse et sa bonne volonté innées, nous sommes ici dans la confusion.
Nous sommes dans la confusion car les professionnels de santé dans ce pays sont en grande souffrance ; ils sont inquiets lorsqu’ils regardent nos débats et lorsqu’ils voient la nature du texte, lequel sera probablement le texte final du fait de votre majorité présente – mais peut-être pas à venir, madame le ministre !
Or, dans le même temps, alors que nous manquons de médecins, en particulier de spécialistes, voilà que nous voulons donner une compétence à des institutions qui ne sont pas faites au départ pour cela – qu’elles orientent éventuellement les jeunes, oui, c’est possible.
Deuxième point, sans provocation : du fait de l’évolution de la société, est-il encore cohérent d’imaginer que nous avons, par rapport à l’emploi, un marché spécifique des moins de vingt-cinq ans ? Étant donné que nous sommes malheureusement dans une société de préadolescents ou d’adolescents éternels, y compris au niveau du chef de l’État dans son comportement actuel,…