Sur cet amendement, deux éléments doivent être pris en considération.
Le premier, c’est la responsabilité. La personne qui suit un traitement est censée être en pleine possession de ses moyens : il est de sa responsabilité de suivre son traitement. Il faut arrêter de prévoir partout des garde-fous. Le risque fait partie de la vie.
Le second, c’est que nous parlons de mineures. C’est toujours la même dérive : nous avons une vision adultique de nos adolescentes et de nos adolescents.
Nous vivons dans une société éminemment violente pour les adolescents, qui ont accès par la télévision à toutes les turpitudes de l’espèce humaine : meurtres, violences, à un niveau incroyable.
Dans cette société paradoxale, nous, ici, sommes des Bisounours voulant à tout prix protéger et défendre des mineurs.