Lorsque je suis amené à enquêter sur l'un de mes agents, je suis soumis au régime d'autorisation instauré par le projet de loi. C'est déjà le cas aujourd'hui. Chargée de la sécurité de l'ensemble du personnel du ministère de la Défense, la DPSD a déjà eu à traiter un cas de ce type.
Nous travaillons de plus en plus avec les armées alliées et les nations de l'OTAN. Nous collaborons avec son représentant contre-ingérence. Nous participons à l'élaboration de la doctrine contre-ingérence des vingt-huit États membres. Des militaires de la DPSD insérés dans les états-majors de l'OTAN veillent à ce que les secrets français soient préservés.
Nous sommes présents à Norfolk, à Mons, à Brunssum, à Izmir et dans d'autres organismes de l'OTAN où des militaires français sont déployés. Comme nous, l'Alliance est très vigilante aux risques de porosité. Dans la lutte antiterroriste, au sein de l'OTAN comme entre États membres de l'Union européenne, on se dit tout, tout de suite. On partage l'information dès qu'un risque est détecté.
Enfin, sur le plan du secret national, les procédures sont très solides. La DPSD veille à détecter et à entraver toute pratique contraire à la réglementation.