Intervention de Bertrand Pancher

Réunion du 31 mars 2015 à 17h00
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

Au nom du groupe UDI, je salue à mon tour la qualité de vos travaux comme la forme que prend votre participation au Salon de l'agriculture. Je constate cependant que le gouvernement ne cesse de charger la barque pour l'agence. Vous donne-t-il des moyens humains et financiers à la hauteur des nouveaux enjeux ou devez-vous abandonner en contrepartie certaines de vos missions ?

Je serais également heureux que vous nous apportiez un éclairage sur la séparation que vous établissez entre la gestion et l'évaluation des risques. Nous étions assez réservés lorsqu'il fut décidé de vous confier conjointement les deux compétences. Sans doute avez-vous dû réfléchir à des procédures particulières pour prévenir les difficultés ?

Concernant les autorisations de mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques, des adjuvants, des matières fertilisantes et supports de culture, comment associerez-vous à la réflexion sur leur délivrance, à compter du 1er juillet, les professions agricoles, dans le cadre de la recherche d'un consensus ? Je ne doute pas que vous reteniez une approche de bon sens.

Je voudrais enfin aborder trois questions plus précises.

Nous sommes abreuvés d'études sur les effets de l'exposition aux champs électromagnétiques sur la santé humaine. Les controverses sont-elles terminées ?

Concernant la santé des abeilles, force est de constater qu'elle semble meilleure en ville, là où il y a peu de traitement des plantes, alors qu'une mortalité élevée s'observe à la campagne. La mortalité disparaît en fait avec l'usage de traitements, comme j'ai pu le constater récemment auprès d'apiculteurs en Tunisie. Devrons-nous bientôt, comme en Chine, payer de la main-d'oeuvre pour polliniser les arbres et les cultures ?

À propos de l'étude Séralini, chacun sait que l'échantillon retenu n'était pas suffisamment large, que le recul manquait et que les moyens budgétaires n'étaient pas suffisants. J'espère que l'Union européenne saura conduire une étude de fond dont les résultats soient suffisamment fiables pour faire s'éteindre la polémique.

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