Membre du groupe GDR, je ne suis pas partisan d'une application systématique du principe de précaution, mais je m'étonne qu'un produit comme le Round-up, sur le marché depuis vingt-cinq ans, ne soit décelé qu'aujourd'hui comme substance cancérigène. Cela entame gravement à mes yeux le crédit de nos scientifiques. (Exclamations sur divers bancs) Quant au produit lui-même, il ne faudra pas hésiter à aller jusqu'à son interdiction. Car, même si les collectivités s'abstiennent désormais d'en utiliser, il reste toujours en vente libre pour les particuliers et pour les agriculteurs, qui l'utilisent à grande échelle !
Les mêmes causes produisent les mêmes effets en ce qui concerne la mortalité des abeilles. Je trouve que nous sommes également trop timorés sur la question des OGM, qui pénètrent notre marché national. Quelle capacité avons-nous de réagir contre leur diffusion ? Là encore, alors que la pollution atmosphérique se détecte à l'oeil nu, est-il raisonnable de ne recourir qu'une seule journée à la circulation alternée ? Cela alimente une perte de confiance chez nos concitoyens.
La dératisation est un enjeu dans la lutte contre la propagation des maladies. Cependant, on ne fait pas grand-chose en ce domaine. Je fais partie d'une collectivité qui menait à bien depuis trente ans des opérations de dératisation, en collaboration avec une entreprise. Elle n'est plus autorisée à le faire, alors que les particuliers le peuvent pourtant.
Sur le diesel, des informations circulent qui ne sont pas exactes. Quelles sont les dernières études conduites à son sujet ? Chez les scientifiques, des voix s'élèvent pour dire qu'il n'est pas plus polluant que l'essence. Je voudrais connaître l'état exact des connaissances.