Intervention de Jean-Jacques Candelier

Séance en hémicycle du 7 avril 2015 à 15h00
Questions au gouvernement — Loi macron

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Candelier :

Il faut réagir vite, monsieur le Premier ministre, car si vous ne changez pas de cap, les élections régionales de décembre sonneront l’hallali. Ce sera la catastrophe pour notre peuple, avec la victoire de la droite et de l’extrême droite.

Un autre politique est possible, les moyens existent ! En hausse de 30 %, les sommes versées aux actionnaires du CAC 40 sous forme de dividendes et de rachats d’actions ont atteint 56 milliards d’euros l’année dernière. Ces rachats d’actions que le rapport Gallois pour l’industrie proposait de taxer. Pourquoi ne pas le faire ?

Jeudi, la CGT, Force ouvrière, Solidaires et FSU appellent à faire grève contre le pacte de responsabilité, la rigueur budgétaire, la réforme territoriale et la loi Macron : des réformes qui aggravent la situation des salariés. Ceux-ci exigent des augmentations de salaire, des augmentations des pensions et des minima sociaux. Ils ont raison : il faut partager justement les richesses. C’est un défi démocratique pour notre pays.

Les salariés défendent le maintien des emplois, des statuts et des garanties collectives. Ils exigent le retrait du projet de loi Macron. Ils exigent la fin du pacte de responsabilité, un échec reconnu par votre ministre de l’économie lui-même.

Monsieur le Premier ministre, allez-vous enfin écouter la voix des salariés, seuls créateurs des richesses en France ?

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