Monsieur le député, je ne partage pas votre sentiment. Il n’y a pas, en France, de politique d’austérité. Les mesures prises ces dernières années montrent au contraire la volonté du Gouvernement de tenir compte du pouvoir d’achat des salariés.
En 2014, le pouvoir d’achat des ménages a ainsi augmenté de 1,1 % en moyenne. Et, pour le premier semestre 2015, l’augmentation prévue est de 1,6 %.
En outre, cette année, 9 millions de ménages vont bénéficier d’une baisse de l’impôt sur le revenu, grâce à la suppression de la première tranche du barème.
J’ajoute que des efforts particuliers ont été faits pour lutter contre la pauvreté. Le minimum vieillesse a été porté à 800 euros en 2014, mesure qui bénéficie à un demi-million de retraités. Les prestations sociales ont été revalorisées : pour le revenu de solidarité active, c’est une augmentation de 10 % sur cinq ans qui a été actée.
Je précise en plus que dans le projet de loi sur le dialogue social que je défendrai, il y aura une incitation à la reprise d’activité, avec la fusion de la prime pour l’emploi et du RSA socle. Cette incitation, pour un salarié au SMIC, représentera 130 à 180 euros.