…ces machines qui tournent très vite et permettent d’enrichir l’uranium ; désormais, ce sera 5 060. En outre, l’Iran pouvait compter sur un stock d’uranium de 8 tonnes ; désormais, ce sera 300 kilos. Enfin, cet uranium pouvait être enrichi jusqu’à 20 %, ce qui permettait de l’utiliser à des fins militaires ; désormais, il pourra l’être à 3,65 %. Voilà pour les avancées.
En même temps, il y a des sujets dont nous avons discuté mais sur lesquels nous ne sommes pas arrivés à nous mettre d’accord. Je citerai deux points de désaccord, qui ne sont pas les plus faciles à résoudre. Tout d’abord, le respect de l’accord devra être contrôlé par l’Agence internationale de l’énergie atomique, l’AIEA, qui devra pouvoir pénétrer dans tous les sites et interroger toutes les personnes, y compris celles qui peuvent être associées à un programme militaire. Cela n’a pas encore été obtenu. Par ailleurs, la question du rythme de levée des sanctions et du rétablissement de ces dernières si l’Iran ne satisfaisait pas à ses obligations n’a pas non plus été résolue. C’est sur ces questions que nous allons travailler d’ici au mois de juin.
La France conservera la même attitude : nous sommes une puissance indépendante, nous cherchons à lutter contre la prolifération et pour la paix, nous avons une vision constructive mais extrêmement vigilante. Cette position continuera d’être celle du gouvernement de la République.