Cette politique n’a jamais été débattue devant le Parlement, jamais débattue devant les Français. Vingt et un ans après, c’est donc encore le silence qui domine ; vingt et un ans après, résident dans notre pays un certain nombre de personnes soupçonnées d’être génocidaires et qui vivent sur notre sol en toute impunité.
La question qui vous est posée, monsieur le Premier ministre, est de savoir si ce gouvernement est prêt à dire la vérité et à ce que la justice fasse tout ce qui est en son pouvoir pour qu’enfin la vérité soit faite.