Le génocide rwandais, vous l’avez rappelé, est une des pages les plus tragiques de l’histoire récente : un million d’innocents massacrés parce qu’ils étaient Tutsis ou parce qu’ils s’opposaient à la folie meurtrière d’un système.
Vous avez fait allusion à un rapport de l’Assemblée nationale : vous avez raison ! Une mission parlementaire a étudié très soigneusement le rôle de notre pays ; le rapport est long, mais je vous cite ses conclusions : « Si la France n’a pas apprécié à sa juste valeur la dérive politique du régime rwandais, elle a été le pays le plus actif pour prévenir la tragédie de 1994. »