Je maintiens, madame la présidente de la commission, que les toxicomanes qui subissent l’enfer de l’addiction sont des malades dépendants que nous devons accompagner vers la guérison. Celle-ci est possible par le sevrage et l’abstinence et sans avoir recours à des produits de substitution : je peux vous emmener visiter des centres où les toxicomanes sont accompagnés sur ce chemin, le seul possible. Il est vrai que les toxicomanes, malades dépendants de la drogue, sont sous le joug de leur dépendance. Ils ont besoin d’aide, et l’honneur des pouvoirs publics n’est pas de les aider à se shooter hygiéniquement, « à moindre risque » pour reprendre les termes de votre texte : il est de les guider vers d’autres lieux et sur d’autres chemins, dont certains mènent à la guérison.
Reconnaissons qu’ils sont malades, et reconnaissons que, conformément à l’objectif de santé publique qui nous est commun, nous pouvons les amener sur le chemin d’une thérapie qui fonctionne et qui permet de sortir de cette addiction.