D’abord, votre amendement est satisfait par l’alinéa 7, qui prévoit la mise en oeuvre d’un parcours de santé. Surtout, proposer qu’ils soient aidés dans leurs démarches administratives, c’est admettre qu’il est une population tellement éloignée du droit commun et des dispositifs existants, qu’il ne faut pas attendre qu’elle vienne vers nous, mais leur proposer une solution facilement identifiable. Ce n’est que dans un deuxième temps que, peut-être, elles s’engageront dans une démarche administrative.
Bien évidemment, j’émets un avis défavorable, mais, même s’il a été repoussé par la commission, votre amendement démontre qu’il y a toute une population de toxicomanes qui échappe aujourd’hui aux dispositifs existants.