Les acteurs qui interviennent dans ces salles, ou dans les centres d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour usagers de drogues – CAARUD –, ou encore dans les centres de soins d’accompagnement et de prévention en addictologie – CSAPA – ne font pas le geste : ils l’accompagnent, au sens où ils réduisent les risques. Les actions de supervision des gestes et des comportements ne visent donc en aucun cas à faciliter l’usage illicite de produits stupéfiants. Je vous propose de lever toute ambiguïté en rappelant l’existence d’une garantie pénale, par un renvoi à l’article 122-4 du code pénal.
Quant au sevrage et à l’abstinence, ils seront possibles, et proposés ; mais ils ne peuvent s’adresser qu’à ceux qui en ont la capacité. Il s’agit de proposer une offre graduée et complémentaire, étant entendu qu’il faut avoir l’humilité et l’objectivité de penser que chacun dispose de son propre parcours – voire de sa propre solution.