Pour donner un élément factuel, je rappelle que selon le rapport de l’INSERM publié en 2010, à l’initiative de Mme Bachelot, entre 16 % et 60 % des sujets s’injectent encore des produits en détention. Évidemment que la prison est un haut lieu de consommation de drogue ! Évidemment que c’est un haut lieu de contamination, qu’il s’agisse du VIH ou de l’hépatite C !
Comment faire ? Il y a des programmes de substitution, comme le disait Mme Lemorton, mais la réalité s’impose à nous. Il est essentiel de réduire les risques, mais vous ne pouvez pas passer outre la réalité.