…et qu’il le serait donc tout autant d’utiliser des produits de substitution.
Monsieur le rapporteur, nous examinerons dans une semaine un projet de loi sur le renseignement dont une partie, figurez-vous, concerne le milieu carcéral.
Sur les 77 000 détenus que compte notre pays nombreux sont ceux qui, malheureusement, se livrent au djihadisme et utilisent des petits téléphones portables qui leur parviennent en prison – je les ai vus, j’ai été sur place, où on me les a montrés.
Plusieurs collègues de l’opposition ont demandé que l’État bloque la possibilité d’utiliser ces téléphones qui, je le rappelle, sont interdits en prison. Le Gouvernement fera donc installer des systèmes de brouillage et multipliera les interdictions des téléphones portables.
En l’occurrence, nous parlons de l’entrée, tout aussi illégale, de drogue en prison et que dites-vous ? Qu’une telle situation est bien regrettable mais que nous allons traiter les drogués et que nous continuerons à leur permettre de consommer en prison !
C’est le monde à l’envers – je rejoins de ce point de vue-là M. Robinet – lorsqu’une majorité politique contourne le code pénal en demandant à l’Assemblée nationale…