Il faudrait tout de même que certains voient les armes blanches fabriquées par les prisonniers. De retour d’une séance de sport, ils passent sous le portique mais ils laissent leur sac de côté avant de le reprendre.
Je souhaite donc que les membres de l’administration pénitentiaire, qui souffrent tous les jours, qui sont agressés quotidiennement, entendent vos propos.
Avec les seringues, on s’apprête à laisser circuler des armes blanches supplémentaires en prison. Bravo, quand on sait combien il est difficile de travailler dans le milieu pénitentiaire et d’assurer la sécurité des gardiens ainsi que des prisonniers qui sont l’objet de vexations de la part de leurs codétenus !
Je comprends la générosité dont témoignent les amendements de notre collègue, mais les lieux privatifs de liberté intègrent aussi des services d’hospitalisation sous contrainte en psychiatrie et les chambres d’isolement.
Ce texte comporte d’ailleurs un article complètement fou, qui associe deux prescriptions totalement différentes – contention et isolement – via la tenue d’un registre. J’espère que nous évoquerons ce soir ce sujet délirant !
Je comprends donc la générosité dont vous faites preuve, chère collègue, mais vous devriez retirer votre amendement car son adoption compliquerait sacrément la tâche des membres de l’administration pénitentiaire – qui est déjà assez compliquée comme cela – et celle des soignants, en particulier en hôpital psychiatrique.