J’ai participé à l’élaboration du rapport Vaillant et j’étais, à l’époque, favorable à l’ouverture d’une réflexion sur la légalisation du cannabis. Si je suis aujourd’hui tout à fait opposée à une telle légalisation, comme notre gouvernement, c’est parce que j’ai pu constater les pressions que nous subissons de la part des cigarettiers – et il s’agit pourtant de multinationales ayant pignon sur rue. J’imagine ce que nous aurions à subir si le cannabis venait à être légalisé : c’est avec la mafia de la drogue que nous devrions discuter, et nous aurions leurs colts sur nos bureaux.