Quelques mots seulement puisque je me suis exprimée tout à l’heure en ouverture de l’article 8, en indiquant que la politique portée par le Gouvernement était un tout.
Je veux répéter ce qui vient d’être présenté par Mme la présidente de la commission : en matière de prévention des risques, il n’y a pas une solution et une seule, et c’est vrai même pour les politiques de prévention les plus classiques.
Les tests de dépistage, par exemple, se faisaient il y a quelques années uniquement dans le cadre hospitalier, avec une tonalité sanitaire très forte. Or on s’est aperçu que certains patients, des hommes principalement, n’avaient pas l’envie d’aller dans ce cadre-là : c’est pour cela que les associations ont déployé des tests rapides. Aujourd’hui, on s’aperçoit que certains hommes ne veulent aller ni à l’hôpital, ni chez un médecin, ni dans une association ; on met donc à disposition des autotests.
Concernant les toxicomanes utilisateurs de drogues dures, nous sommes face à la même situation. La seule question qui vaille est : que fait-on face à ces hommes et à ces femmes qui sont éloignés de tout, qui n’ont accès à rien et ne cherchent rien, à ces hommes et à ces femmes qui ont été marginalisés au fil des années ? Votre réponse consiste à dire « Trouvons autre chose ! », mais on ne sait pas quoi.