Je regrette que les amendements que j’avais déposés pour demander des référendums locaux ou des consultations locales aient été refusés. Ils auraient permis aux riverains et à ceux de nos concitoyens qui habitent ces grandes villes de mesurer pleinement les conséquences de vos actes, de l’ouverture de ces salles de shoot.
Car en réalité, il ne s’agira pas seulement de salles de shoot : comme vous le savez, tout autour, ce seront des quartiers de shoot qui apparaîtront ! Dans un périmètre de cinq cents mètres, vous laisserez des zones de non-droit s’installer, comme c’est le cas dans tous les pays qui les ont expérimentées – à Genève, à Barcelone, partout. Vous le savez, mais vous ne voulez pas le dire à nos concitoyens. Nous, nous le disons. Nous demandons des consultations ou des référendums locaux. Avouez donc à nos concitoyens que vous laisserez s’installer, partout en France, des zones de non-droit autour de ces salles de shoot !