Je suis obligée de me répéter car certains d’entre vous n’étaient pas là dès 16 h 15 !
Dès lors qu’on accepte ces programmes, on suppose que le pharmacien ou les autres structures qui fournissent une seringue stérile savent que ce n’est pas pour y mettre du chlorure de sodium ou du lactulose. Par définition, il s’agira bien d’une substance illicite puisque l’objectif du programme est de réduire les risques.
Si je suis votre raisonnement, monsieur Dhuicq, on pourrait arrêter toutes les personnes sortant d’une pharmacie avec une seringue stérile ! Heureusement, ce n’est pas le cas. Il est évident que les protections prévues par l’alinéa 3 sont essentielles pour le bon fonctionnement du dispositif. Avis défavorable. La commission a d’ailleurs repoussé cet amendement.