Il existe, dans notre pays, une politique de prévention et de lutte contre les toxicomanies. Elle ne date pas d’il y a trois ans ! Elle fait l’objet de plans réguliers, dont le dernier, élaboré en 2013, couvre la période 2014-2017. Certaines de vos interpellations, monsieur le député, renvoient très directement aux orientations contenues dans ce plan, notamment à trois des piliers de la lutte contre les toxicomanies.
Le premier est de faciliter la diffusion des messages à l’attention des jeunes, et de mieux les informer des endroits où ils peuvent trouver de l’aide. C’est ainsi qu’une campagne de communication a été lancée au mois de janvier, différente des précédentes, plus à même de toucher les publics les plus jeunes, et qui vise à les informer sur les lieux où ils peuvent se rendre pour débattre, avec des professionnels, de leurs addictions éventuelles. D’autres mesures sont prises, comme le parcours éducatif en santé, que nous avons évoqué ici même la semaine dernière, qui renvoie aussi à des enjeux liés à la toxicomanie.
La sécurité routière est le deuxième pilier de ce plan. Il s’agit de mener des actions en direction des conducteurs, des jeunes en particulier, pour les alerter sur les risques de la conduite sous l’emprise de la drogue. Des actions et des contrôles spécifiques sont menés par la gendarmerie.
Le troisième pilier du plan est la lutte contre les trafics, notamment contre l’approvisionnement sur internet.
Vous le voyez, monsieur le député, le Gouvernement est pleinement engagé, il prend des mesures. Encore une fois, cela n’a strictement rien à voir avec les salles de consommation à moindre risque, qui ne s’adressent pas du tout au même public. Avis défavorable.