En ce qui concerne l’exposition aux facteurs environnementaux, le plan national Santé-Environnement 3 dans sa version actuelle souligne que le caractère évolutif des maladies chroniques impose de prendre en compte la dimension du temps, avec un intérêt particulier pour les événements précoces. Les périodes de développement in utero, post-natale et celle qui entoure la puberté constituent autant de moments de sensibilité particulière aux effets des substances toxiques. Mieux caractériser les expositions et les risques éventuels pour les populations sensibles durant ces périodes constitue un enjeu de santé publique, en vue de prévenir les effets de ces substances sur la santé.
Ainsi, l’amendement précise que la vulnérabilité aux toxiques environnementaux dans la période des mille premiers jours de la vie – autour de la conception, pendant la grossesse et la petite enfance – doit être précisée dans le projet de loi.