Cet amendement vise à inciter les agences régionales de santé à assurer la promotion du métier de conseiller en environnement intérieur auprès du grand public et des prescripteurs, notamment les collectivités locales.
La France est dotée depuis 2001 d’un réseau de conseillers en environnement intérieur – CEI – renforcé par la suite par des conseillers en habitat santé – CHS. Sur prescriptions médicales, les conseillers peuvent se déplacer au domicile ou sur le lieu de travail du patient. Tous les pneumallergènes sont susceptibles d’être examinés, qu’ils soient d’origine biologique, chimique ou physique.
Le problème, c’est que ces conseillers en environnement intérieur sont encore mal connus et peu nombreux. Au départ, ils étaient employés dans la sphère publique, et ils sont aujourd’hui de plus en plus nombreux à fournir des services, notamment au sein de bureaux d’études ou, à titre individuel, sous forme d’entreprises unipersonnelles, comme j’en connais un certain nombre à Toulouse. Il s’agit donc de promouvoir le service qu’ils peuvent fournir, en faisant mieux connaître leur existence, et en indiquant, si c’est possible, leurs coordonnées sur les portails de services publics d’information des agences régionales de santé.