La France a adopté une stratégie nationale contre les perturbateurs endocriniens ambitieuse et cohérente. Il faut commencer à la mettre en oeuvre, même si la réflexion se poursuit au niveau européen. À partir des expertises déjà réalisées par l’ANSES sur ces substances et des expertises qu’elle continuera de publier, nous proposons que les produits au sujet desquels l’agence a émis des recommandations spécifiques fassent l’objet d’un étiquetage les déconseillant aux femmes enceintes.
Il s’agit de protéger les populations au moment où elles sont les plus vulnérables à ces substances, celui du développement foetal.