En effet, il y a eu un rapport récent, qui n’a d’ailleurs pas été caché, sur la question des gaz de schiste. Il a clairement confirmé ce que certains contestaient encore jusqu’à présent, en rappelant que « la fracturation hydraulique est condamnable au plan environnemental ». Ensuite, une alternative soi-disant propre a été proposée, qui ne peut en aucun cas être une solution, et ce pour deux raisons : d’abord, cette technique est également très dangereuse, puisqu’elle conduit aussi à la fracturation de la roche mère et qu’elle utilise un gaz, l’heptafluoropropane, qui est une molécule dont le potentiel de réchauffement est 3 000 fois supérieur à celui du gaz carbonique. Ensuite, il s’agit bien aussi d’une énergie fossile. Il existe donc des risques de pollution de sous-sols et de nappes phréatiques mais également des menaces d’explosion en surface. Cette technique, qui n’est pas mature et ne permet pas un retour sur investissement, est totalement inacceptable sur le territoire français.