Deux problèmes se posent en ce qui concerne les médecins de montagne. Le premier touche à la pérennité, tout au long de l’année, d’une présence médicale dans les vallées, les villages et les stations, confrontés, comme tous les territoires ruraux, à une désertification rendant problématique l’accès aux soins.
Le second touche à la spécificité des médecins de station. Le service assuré par ces médecins est indispensable au fonctionnement des stations de ski, qui apportent à l’économie touristique de notre pays une contribution inestimable. En outre leur activité, leur compétence et les soins qu’ils délivrent sont sources d’économie pour l’assurance maladie, puisqu’ils permettent de limiter le nombre des transports en ambulance et des hospitalisations. Non seulement ils contribuent à l’attractivité de nos stations mais ils favorisent aussi leur intégration dans notre système de soins.
Le dispositif décrit par notre rapporteure est un mécanisme de semi-étatisation qui, au mépris de la spécificité de la montagne et des stations, vise à assurer une prise en charge à 100 % par l’assurance maladie.