Je rappelle que les sages-femmes exercent une profession médicale aux termes du code de la santé publique et qu’elles ont reçu une formation complète leur permettant d’assurer le suivi physiologique de leurs patientes. Pourtant, lorsqu’elles suspectent une pathologie, les patientes doivent obligatoirement consulter leur médecin traitant pour être adressées à un spécialiste, ce qui me paraît une perte de temps et d’argent. Donner aux sages-femmes le droit d’orienter directement leurs patientes vers un spécialiste relève donc du bon sens, tant pour la femme concernée que pour nos comptes sociaux.