Elle a repoussé cet amendement pour plusieurs raisons. D’abord, il propose une expérimentation sans définir les modalités de son évaluation. Ensuite, la définition des régions concernées relève, en tout état de cause, d’un acte réglementaire et ne devrait pas figurer dans la loi. Enfin, le dépistage universel n’est peut-être pas adapté, dans la mesure où le dépistage néonatal permet déjà de diagnostiquer chaque année près de deux enfants atteints d’un syndrome drépanocytaire majeur et 6 000 enfants porteurs sains de l’anomalie de l’hémoglobine.