Madame la rapporteure, vous avez dit que nous sommes incapables d’accompagner les femmes qui souhaitent avorter. Mais c’est bien pendant ces sept jours qu’elles devraient être accompagnées ! En supprimant ce délai, on s’interdit d’accompagner et d’informer les femmes. Contrairement à ce qu’a dit Mme la présidente de la délégation aux droits des femmes, cette période ne servait pas à culpabiliser la femme, mais à l’informer, pour qu’elle puisse décider en connaissance de cause, par elle-même ou en couple.
Vous l’avez dit vous-même : à un moment donné, les délais sont dépassés. Si cet article était adopté, il n’y aura plus de deuxième consultation.