Intervention de Christophe Waubant

Réunion du 1er avril 2015 à 9h00
Commission des affaires économiques

Christophe Waubant, président de l'Union nationale des entrepreneurs d'enduits de façade au sein de la Fédération française du bâtiment, FFB :

On peut se féliciter du nombre d'entreprises qui sont maintenant RGE. Je pense que le pari est gagné. La FFB a mis en place, avec Qualibat, des modes de fonctionnement qui permettent de démultiplier l'examen des dossiers. Ces derniers sont jugés par des professionnels, qui donnent un avis « de terrain », ce qui est important.

La FFB a également, de son côté, lancé une campagne de publicité à l'attention des particuliers pour leur faire mieux connaître le RGE et le crédit d'impôt de 30 %.

Nous sommes en France, et notre fédération compte, bien sûr, son lot de râleurs. Les uns se plaignent du coût de la procédure. Plutôt que les 1 000 euros avancés, celui-ci s'approcherait plus aujourd'hui de 300 euros par an, à la fois en raison du nombre de dossiers et de la baisse du coût des audits. C'est une somme relativement faible, surtout si l'on veut bien considérer que ce dispositif permet de lutter contre le travail illégal. Les autres sont ceux qui s'y sont pris à la dernière minute. Ce n'est pas faute, pour les organisations professionnelles, de rabâcher depuis deux ans à leurs adhérents qu'ils doivent se préparer, que plus vite ils seront prêts, plus vite ils obtiendront le sésame qui leur assurera des commandes.

Globalement, « l'usine à fabriquer les RGE » tourne bien ; par contre, le volume des travaux engagés par les particuliers est décevant. En dehors de certains corps de métiers, on ne peut pas parler d'une augmentation des commandes sur le terrain. Je m'en rends compte dans mon entreprise, qui est spécialisée dans l'isolement thermique par l'extérieur. Je ne suis donc pas d'accord avec ceux qui considèrent qu'il n'y aura pas suffisamment de RGE sur le territoire pour faire face aux travaux. L'augmentation des commandes, qui subit pour l'instant un phénomène de latence, ne sera au rendez-vous qu'au second semestre.

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