Intervention de Jean-Pierre Le Roch

Réunion du 1er avril 2015 à 9h00
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Le Roch :

Les petites entreprises, dès lors qu'elles souhaitent obtenir plusieurs certifications RGE, ressentent lourdement la procédure en termes de coût, mais également de gestion. De plus, elles ont bien du mal à satisfaire la condition de réalisation de trois chantiers pour chaque agrément.

Afin de maintenir une activité pérenne, les professionnels, surtout dans le milieu rural, doivent être polyvalents, ce qui complique encore l'obtention de cette certification. Ils doivent, en effet, pouvoir démontrer nombre de compétences auprès de l'organisme certificateur en matière d'offre globale de rénovation énergétique des bâtiments. De ce point de vue, les très petites entreprises subissent la concurrence des grandes entreprises qui ont la capacité d'obtenir plusieurs agréments et qui, de surcroît, démarchent les clients dans un rayon géographique élargi. Quelles mesures envisagez-vous de prendre afin de débloquer cette situation ?

Par ailleurs, des collectifs d'entreprises du bâtiment se plaignent de lacunes et de dysfonctionnements dans le processus de certification RGE. Ils constatent des pertes de dossiers, un manque de personnel traitant les demandes, mais aussi des insuffisances dans les formations, qui risquent de provoquer un nivellement des compétences par le bas. Ces critiques ont-elles été prises en compte ?

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