Tout à fait. Lorsque les gens refont leur toit, il faut leur conseiller de faire l'isolation en même temps. S'ils veulent changer leur chaudière, il faut leur conseiller d'acheter une chaudière beaucoup plus performante, avec des réglages plus fins. Je rappelle que l'idée du RGE est monométier, au départ. Quand on veut changer de chauffage, on ne fait pas venir quatre entreprises, on choisit une entreprise chauffagiste. Ensuite, vient l'idée de l'offre globale que vous avez soulevée.
Il faut maintenant que les chauffagistes embarquent de plus en plus de solutions EnR, qu'ils proposent des solutions hybrides, comme une chaudière avec des EnR entraînées. Il faut sortir ces énergies de leur isolement. Dans le futur, avec les bâtiments à énergie positive, les EnR seront la solution classique. Nous entrons dans une période de notre histoire où les EnR feront partie de la construction normale des bâtiments. Il est essentiel, dans ce grand mouvement vers l'efficacité énergétique, d'embarquer le plus possible de ces solutions. Nous allons vous faire des propositions dans ce sens.
S'agissant des délais, les candidats ne reçoivent plus de réponse renvoyant à une réunion de la commission dans trois mois. Si le dossier n'est pas traité dans le mois au plan local, il sera repris par une commission centrale qui le traitera dans un délai d'un mois.
Je vous ai entendu parler d'un coût de 1 000 euros. Je vous donne les tarifs pour la totalité de la procédure : 150 euros pour l'ouverture du dossier, 320 pour l'audit, 80 pour la mise à jour annuelle, ce qui fait un total de moins de 800 euros, soit moins de 200 euros par an.