Je défends aussi le regroupement des entreprises pour une offre plus globale. Des suggestions vous ont été faites, mesdames, messieurs les députés. Si vous pouviez favoriser, par un dispositif législatif, le regroupement spontané des entreprises artisanales, cela irait dans le bon sens.
Les disparités régionales existent. Nous avons une idée des qualités des entreprises, mais je préfère ne pas donner de classement.
Enfin, la continuité des aides dans le temps est essentielle. En accompagnement de la loi de transition énergétique, nous sommes engagés de façon irréversible dans une démarche d'élévation des compétences des entreprises. Pour ce faire, il faut de la continuité. Plus vite vous éclairerez les différentes étapes, moins les gens se demanderont à quoi sert le label RGE si le dispositif n'est pas reconduit. C'est à ce niveau que tout se joue.
Pour en revenir aux travaux embarqués, il y a deux marchés : l'un est organisé, avec bureaux d'études et architectes, et encadre les conseils de rénovation ; l'autre est le marché du particulier qui fait venir le petit artisan, qui n'avait pas pensé faire de l'efficacité énergétique et qu'il faut convaincre d'embarquer le maximum de travaux. Une disposition intelligente consisterait à donner des aides pour des bouquets de travaux en plusieurs fois, de les étalonner dans le temps en fonction des travaux effectués.