L'échec du premier plan Ecophyto est à peine constaté que le doute entoure déjà la mise en place du nouveau. Ce n'est guère encourageant ! Le problème, c'est que, dans un monde où le productivisme est le logiciel système, c'est toujours la rentabilité qu'on oppose. Alors même que nous sommes loin de ce qui devrait être en matière de normes environnementales, un maraîcher de mon territoire dénonce la concurrence injuste des producteurs espagnols et marocains, qui ne sont pas soumis aux mêmes obligations. Comment résoudre ce problème de distorsion de concurrence, qui décourage la vertu en France ?
C'est dans ma circonscription, à Villeneuve-de-Blaye, qu'une école a été concernée par la récente affaire de pollution par pulvérisation de la vigne. Or le viticulteur était bio et le produit incriminé était du sulfate de cuivre, ce qui n'est pas non plus anodin. Une agriculture compétitive, avec zéro pollution et zéro contamination, est-elle envisageable aujourd'hui ? Peut-on changer l'agriculture sans remettre complètement en cause le système ?