Intervention de Jacques Kossowski

Réunion du 8 avril 2015 à 9h30
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Kossowski, Via :

un amendement au projet de loi sur la biodiversité, l'interdiction de l'utilisation des produits phytopharmaceutiques deviendrait effective le 1er mars 2016 au lieu du 1er janvier 2020. Je me félicite de cette décision.

En tant qu'élu d'une zone urbaine, je parlerai plutôt de parcs et de jardins. Courbevoie, la ville dont je suis maire, n'a pas attendu une quelconque réglementation pour gérer durablement ses espaces. Depuis 2008, les squares, les parcs ou les voies publiques y sont désherbés de manière thermique pour les grandes superficies ou manuellement pour les plus petites. Pour lutter contre les mauvaises herbes, on pratique aussi le paillage des sols, en broyant en copeaux les branches des arbres élagués.

Les résultats sont là. D'abord, le personnel communal n'est plus en contact avec des produits chimiques, et le coût reste raisonnable. Enfin, la biodiversité reprend peu à peu ses droits. L'exemple de notre ville montre qu'il est possible, pour les collectivités locales, de s'engager sur la voie du développement durable en ne recourant plus aux produits phytosanitaires. Je ne suis pas dans le réseau DEPHY, mais je pourrais fort bien en faire partie ! Quel serait l'impact de cette mesure restrictive sur l'usage global des pesticides en France ?

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