J'approuve totalement la tonalité générale de la communication : fermeté et dialogue avec la Russie. Je déplore en effet que certains préconisent une implication militaire improbable, pour ne pas dire impossible. Le dialogue n'exclut pas la fermeté – c'est du reste la ligne défendue par le Président de la République et la chancelière Merkel.
D'abord, cette option fonctionne : l'engagement de la Russie perdure mais il est contenu. Ensuite, aucune autre n'est tenable. Enfin, la Russie a autant d'intérêts que l'Ukraine en lien avec l'Union européenne.
S'agissant du soutien européen à l'Ukraine, je souligne la nécessité d'accroître l'aide humanitaire, comme le réclament les organisations non gouvernementales.