Merci, Mme la présidente, de ce compte rendu qui permet de rassurer les membres de la commission de la Défense quant aux dispositions prises pour assurer à nos armées les équipements dont elles ont besoin.
Je peux comprendre l'intervention de M. Philippe Meunier : elle traduit les préoccupations politiciennes dont son groupe politique est animé sur ce sujet. Pour ma part, je ne vais pas regretter « que les trains arrivent à l'heure » : que ce soit sur le plan administratif ou sur celui du montage financier, je constate que les choses avancent, comme le ministre de la Défense s'y était d'ailleurs engagé. C'est une bonne nouvelle.
François de Rugy. J'observe que nos collègues de l'UMP sont en train de quitter la salle. Je le regrette. Notre commission, plus souvent que d'autres, est un lieu de consensus. Mais elle doit aussi être un lieu de débats.
Votre compte rendu, Mme la présidente, était l'occasion d'approfondir ce sujet délicat du recours à des sociétés de projet, qui ont suscité de l'intérêt, mais aussi des doutes. Je ne comprends donc pas qu'il puisse y avoir matière à polémique. Les prérogatives de contrôle sur pièce et sur place dont nous disposons en tant que parlementaires sont, au contraire, l'occasion d'obtenir des réponses pour lever ces doutes. Jusqu'ici, elles étaient surtout mises en oeuvre par la commission des Finance, mais il est très bien que la commission de la Défense les exerce aussi s'agissant des lois de programmation militaires. C'est un travail qu'il conviendra de poursuivre et d'inscrire dans la durée. Le fait que ce soit l'oeuvre de deux commissions associant l'ensemble de la représentation nationale conforte la légitimité du Parlement à contrôler l'action du Gouvernement.