L'introduction des notions de croissance potentielle et d'indicateurs structurels, qui figurent dans le traité budgétaire, constitue plutôt un progrès dans la mesure où elles permettent de tenir compte de la conjoncture. À l'évidence, c'est un plus par rapport à un indicateur purement nominal. Une divergence d'appréciation existe bien concernant la croissance potentielle entre la Commission européenne et la France, mais elle n'est pas nouvelle. La vision assez pessimiste de la Commission n'est pas vraiment partagée par notre pays, et cette différence d'analyse explique en partie les discussions en cours. Pour ma part, à l'instar de Pierre-Alain Muet, je ne suis pas certain que l'approche de la Commission européenne soit réaliste. Le débat existe ; la réalité tranchera