Un des problèmes de l'agriculture est que si l'on rémunère correctement le capital, il ne reste même pas un demi-SMIC pour le travail et que si l'on choisit de rémunérer correctement le travail, il ne reste presque rien pour le capital – un problème auquel s'ajoute l'extrême variabilité des revenus, décrite par notre rapporteur, variabilité qui s'aggrave d'année en année. Plus du quart de la grande agriculture du plateau de la Marne est en déficit cette année en raison d'une chute des prix de 40 %. Mais elle avait gagné beaucoup d'argent il y a deux ans. Notre système fiscal n'est pas bien adapté à cette variabilité.