Cet amendement est très intelligent. Pour la première fois dans ce débat, on entre dans la logique du retour sur investissement des dépenses d'efficacité énergétique. Nous l'avons dit tout au long de la première lecture, l'enjeu n'est pas de dépenser des millions et d'en constater ensuite les effets, mais de concentrer l'effort là où le rendement sera le plus important.
J'espère, monsieur le président, que le même raisonnement sera appliqué au suivi de la consommation en temps réel. Je vous avais alerté, lors de la première lecture, sur le fait que le dispositif n'avait pas forcément un intérêt pour les ménages les plus modestes, car ceux-ci n'avaient pas les moyens d'améliorer leur « passoire thermique » et qu'il était peut-être préférable d'orienter le dispositif en direction de certaines catégories sociales, là où il pourrait produire des effets. L'idée n'est pas de faire une mesure tous azimuts, mais de réfléchir à la façon dont elle sera la plus efficace. Voilà pourquoi, à titre personnel, je soutiens l'amendement.