Nous avons déjà eu ce débat en première lecture sans épuiser le sujet. De fait, certains font des travaux d'auto-réhabilitation sans bénéficier d'aucune aide, alors même que ce sont les ménages les plus fragiles. En outre, quand ils sont gérés dans le cadre de chantiers de semi-insertion, ces travaux permettent de doter les personnes d'une formation qui peut leur offrir des débouchés professionnels dans un secteur où l'emploi va se développer avec la montée en charge de ce plan de rénovation thermique massif des bâtiments en France. Une telle mesure peut donc engendrer un double effet bénéfique : formation et acquisition de compétences professionnelles ; économies d'énergie dans leurs logements pour les ménages les plus précaires. On m'objecte toujours que le sujet de l'auto-réhabilitation doit être approfondi, mais c'est maintenant que le Plan bâtiment durable est lancé.