Je suis convaincue des bienfaits de l'auto-réhabilitation, notamment parce que je connais les plateformes territoriales de ma circonscription qui ont déjà mis en place ce type de chantiers. Je connais aussi les effets d'aubaine et les effets pervers qui peuvent s'y greffer.
Le débat consistant à opposer les ménages selon qu'ils sont plus ou moins modestes n'a pas lieu d'être : ce texte s'adresse à tout le monde. Grâce à un amendement de M. Jean-Paul Chanteguet, nous remettons chacun des objectifs au même niveau. Parmi ceux-ci, il y a la nécessaire diminution de 50 % des dépenses d'énergies, ce qui implique que nous soyons en mesure de réaliser les travaux de rénovation et de réhabilitation. Aux ménages les plus modestes, qui sont les premières victimes des passoires énergétiques, nous devons offrir des solutions qui comportent nécessairement une part d'auto-réhabilitation.
Évidemment, je veux bien revoir avec vous, chère collègue Cécile Duflot, l'amendement qui porte sur l'auto-réhabilitation. Je crains que nous ne parvenions pas à trouver la bonne écriture dans les délais impartis, car le sujet est complexe, comme en témoignent nos échanges. Mais emparons-nous du sujet et tâchons d'aboutir avant la séance publique.