Madame la secrétaire d’État, je vous remercie pour votre réponse. La situation que vous avez décrite est exacte. Les priorités ont aujourd’hui été définies et hiérarchisées.
Je veux rappeler que deux ministres qui, à l’occasion d’un déplacement dans le département, ont visité cet établissement, l’ont tout simplement jugé indigne du XXIe siècle.
Sachez par exemple qu’il y a une seule douche par étage, autrement dit pour trente chambres. Sachez que les portes des chambres ne sont pas assez larges pour permettre le passage d’un fauteuil roulant. Voilà pour ce qui est de l’EHPAD.
Pour ce qui est des urgences, un préfabriqué Algeco est installé dans la cour de l’hôpital depuis quatre ans et y sert de salle d’attente quand cette dernière est encombrée de brancards car, en effet, le couloir longeant les cinq box est lui-même souvent encombré de brancards.
Le coût des travaux de restructuration pour créer un service d’urgences neuf de 800 mètres carrés est estimé à deux millions d’euros – deux millions seulement, ai-je envie de dire.
Qu’il s’agisse de l’EHPAD ou du service d’urgences de l’hôpital, il est vraiment temps d’agir.