Une décision de justice, rendue il y a quelques jours, n'a pas autorisé le redémarrage de certains réacteurs malgré l'aval de l'ASN japonaise. D'après ce qu'on sait, un tiers des réacteurs, au mieux, qui fonctionnaient avant la catastrophe de Fukushima, pourraient être autorisés par l'ASN à redémarrer. Mais il s'agit d'une condition nécessaire, pas suffisante : il faut également tenir compte, on le voit, d'éventuelles décisions de justice mais aussi des préfets locaux, qui sont élus et qui donc écoutent la population. Reste probable qu'on rouvrira beaucoup moins de réacteurs qu'il n'y en a en France et moins qu'il n'y en avait en service, sur place, avant la catastrophe.