Il faut prévoir un accompagnement de la fermeture des réacteurs nucléaires : quelle qu'en soit la date, des fermetures auront lieu. Or l'arrêt d'une installation industrielle constitue forcément un traumatisme, car les conséquences sont importantes, en matière d'emploi notamment, mais aussi pour la vie des collectivités territoriales – on sait que le nucléaire apporte à celles-ci des recettes importantes.
À Fessenheim, un délégué interministériel a été nommé, mais il ne dispose que de peu de moyens ; des mesures spécifiques ont été prévues dans le contrat de plan État-région, avant d'en être retirées, puis peut-être réintroduites… Bref, on tâtonne. Pourtant, un gros travail d'accompagnement avait été mené lors de la fermeture de Superphénix et l'on pourrait s'en inspirer.