J'apporte mon soutien au rapporteur – même si, M. Baupin le sait, je suis en général plutôt proche de lui sur ces sujets. Ici, ce qu'il nous faut, ce n'est pas un rapport, mais une méthode. M. le rapporteur a rappelé ce qui a été mis en place dans un cas particulier qui, chacun le sait ici, sera le premier d'une série. Il faudra apprendre de ce qui se passera pour s'adapter ensuite.
Il n'est pas utile de rouvrir certains débats, et nous n'avons pas besoin d'entendre à nouveau les sornettes de M. Aubert sur un prétendu « Munich social ». Soyons responsables ! Nous n'avons pas aujourd'hui toutes les réponses, et vous ne les auriez pas non plus si vous étiez à notre place. Nous apprendrons en marchant : disons-le aux Français ! Prétendre que l'on connaît aujourd'hui le coût du démantèlement de Fessenheim, alors que l'on n'est pas capable d'imaginer quel sera le développement économiques de ce bassin d'emploi dans les quinze prochaines années, c'est absurde. Je ne suis pas devin, et je pense, monsieur Aubert, que malgré toutes vos qualités, vous ne l'êtes pas non plus...
Allons de l'avant et mettons fin à ce débat stérile. Vous dites, monsieur Aubert, que les masques tombent. Mais non ! Tout est clair depuis le 6 mai 2012. Dans sa campagne, le Président de la République avait annoncé la fermeture de Fessenheim. Personne n'a été pris en traître. Vous pouvez ne pas être d'accord, mais vous ne pouvez pas dire que nous avons menti aux gens. Une transition, ce n'est pas facile, cela se construit, et pas en deux jours.