En tant que députés, nous rencontrons régulièrement des acteurs économiques et des porteurs de projet – j'ai récemment été saisi du cas d'un boulanger souhaitant monter son affaire – qui, malgré un apport conséquent, se voient refuser l'accès au crédit, et ce malgré l'aide de la SIAGI – Société interprofessionnelle artisanale de garantie d'investissement. Il existe donc des failles de marché, et ce peut être le rôle de la BPI que de les pallier. Certes, elle va parfois au-delà, mais Joseph Stiglitz a suggéré hier, dans Les Échos, que la Banque européenne d'investissement pourrait gérer directement des fonds de la BCE : ne pourrait-on donc pas envisager de faire également, demain, de la BPI, un bras armé de la BCE ?