La production électrique de Guyane provient en grande partie d’énergies renouvelables. La production hydroélectrique couvre plus de la moitié des besoins du territoire grâce au barrage de Petit-Saut, sur le fleuve Sinnamary, mis en service en 1994. La consommation électrique guyanaise, très dynamique, augmente d’environ 3,5 % par an. Il est donc nécessaire de poursuivre le développement des énergies renouvelables et les efforts en matière d’efficacité énergétique. Le développement de l’hydroélectricité, de la biomasse et de l’énergie solaire apporte une solution aux nouveaux besoins des Guyanais. Le territoire présente un potentiel hydroélectrique important sur les fleuves Mana à l’Ouest et Approuague à l’Est et sur quelques cours d’eau plus petits. L’idée d’un second grand barrage a fait l’objet de réflexions menées par le Conseil régional et EDF mais d’autres solutions sont possibles comme l’installation de plusieurs centrales au fil de l’eau.
Les solutions doivent être appréciées au regard des besoins en électricité du territoire et de leur nature, de pointe ou de base, mais aussi des impacts sur l’environnement qu’entraîne la création des barrages. Ces points devront être examinés par les acteurs de terrain dans le cadre de l’élaboration de la programmation pluriannuelle de l’énergie de Guyane. Mme la ministre a d’ores et déjà écrit au président du conseil régional et au préfet afin qu’ils entament cette élaboration sans attendre la promulgation de la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte afin d’accélérer la mise en oeuvre de la transition énergétique dans le territoire.