Intervention de Thomas Thévenoud

Séance en hémicycle du 5 mai 2015 à 9h30
Questions orales sans débat — Avenir de la route centre europe atlantique

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Thévenoud :

Ma question porte sur les travaux de mise en sécurité de la route Centre Europe Atlantique, plus particulièrement l’intégration de la portion Mâcon-Prissé dans le plan de relance autoroutier récemment présenté par le Gouvernement. Votre prédécesseur Frédéric Cuvillier, monsieur le secrétaire d’État, a annoncé le 11 juillet 2013 un programme de travaux sur la route Centre Europe Atlantique entre Mâcon et Montmarault pour un montant de 440 millions d’euros en onze ans. Cet effort sans précédent est une excellente décision pour les habitants de Saône-et-Loire et je la salue car elle est la preuve concrète du changement après des années de surplace en la matière. En effet, la route Centre Europe Atlantique est l’un des axes les plus accidentogènes de France. Le transit européen, en constante augmentation, rend cette route nationale particulièrement dangereuse pour les habitants de Saône-et-Loire qui l’empruntent chaque jour. Depuis ces annonces, les travaux se déroulent comme prévu et les financements promis par l’État arrivent en temps et en heure, même si la suppression de l’écotaxe fait peser quelques incertitudes à long terme sur le financement du programme.

Mais le plan de relance de la route Centre Europe Atlantique comporte aussi un volet privé comprenant la mise à 2x2 voies d’un tronçon de sept kilomètres entre Mâcon et Prissé confié à la société APRR pour un montant de trente-deux millions d’euros. Vous m’avez fait savoir par courrier en date du 20 avril dernier, monsieur le secrétaire d’État, que cette opération n’a pas été autorisée par la Commission européenne dans le cadre du plan de relance autoroutier. Il s’agit d’un coup dur pour le territoire du Mâconnais-Clunisois que je représente ici car cette portion de sept kilomètres seulement est très dangereuse, comme l’a montré le terrible accident mortel survenu en avril 2013 à Davayé. Elle est aussi économiquement stratégique car elle concourt à la desserte de la gare TGV de Mâcon-Loché et à la liaison avec le réseau autoroutier existant des autoroutes A 6, A 40, A 406 comme avec le reste de la route Centre Europe Atlantique. J’aimerais donc connaître les initiatives que l’État envisage de prendre prochainement, évidemment en lien avec les collectivités locales qui sont partenaires financiers du projet, afin d’achever l’aménagement de la portion de sept kilomètres à l’horizon 2019 conformément au plan de travaux annoncé par votre prédécesseur en 2013.

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